Compartiment V [ James - Sirius - Peter - Ludivine - Lynn ]

James Potter avait passé de merveilleuses vacances au soleil en compagnie de ses parents. Ses bonnes notes lui avaient valu d'être tranquilles pour un bout de temps, de jouir de toute la liberté qu'un garçon de son âge pouvait désirer. Il avait même réussis, au grand bonheur des principaux concernés, à faire venir Sirius chez ses parents, avec lui. Ce séjour prolongé ensemble avait permis aux deux amis de se rapprocher encore plus, et de commencer à penser que Sirius ferait peut-être de mieux d'aller habiter chez les parents de James a la fin de l'année prochaine. Ce qui n'était encore qu'une idée lointaine enchantait James, mais pas autant que Sirius qui semblait n'avoir qu'une idée en tête: faire ses valises le plus vite possible. Mais les cours reprenaient à Poudlard et il était temps de se remettre au travail et de continuer l'année scolaire avant de penser à la prochaine. C'est donc ensemble que Sirius et James arrivèrent sur l'immense quai du Poudlard Express. James serra ses parents dans ses bras tandis que Sirius l'attendait sur le quai. Les deux garçons allèrent en courant jusqu'au wagon qui contenait leur compartiment. Cette fois-ci, ils ne seraient pas avec Remus, mais ils retrouveraient surement Peter à l'intérieur, surement à râler, comme d'habitude. Les deux garçons étaient habillés exactement de la même façon, ce qui les fesait réellement avoir l'air de deux frères. S'amusant à courir dans les couloirs du petit wagon, James balança son sac dans le compartiment, qui atterit en plein sur Peter qui n'eut pas le temps de râler, vu que le sac de James était suivi du sac de Sirius. Eclatant de rire, les deux garçons poussèrent le reste de leur affaires dans le petit compartiment.

Pendant que Sirius s'affalait sur le siège à côté de Peter qui enlevait tant bien que mal les sacs de sa figure, James ne s'assit pas tout de suite. Enlevant sa cape, il la posa sur le siège, et se dirigea vers la porte, vers un autre compartiment, pour dire bonjour à la seule personne qui avait occupé son esprit depuis toutes les vacances...

Sirius avait passé de merveilleuses vacances en la compagnie de James. Pour une fois dans sa vie, il avait passé des vacances normales, apaisantes, sans avoir à supporter les incessants hurlements de sa mère. En effet, pour une fois dans sa vie, Sirius avait eu un apperçu de ce qu'était une vraie famille unie, une famille dont la vie n'était pas ryhtmée par la haine et les conflits "politiques" et moraux. Sirius était donc rayonnant en cette journnée de rentrée, ces vacances lui avaient redonné le moral. Plus que cela, il se sentait maintenant emplie d'une joie qui n'était pas prête de s'estomper: il savait maintenant que s'il désirait partir de chez lui, il aurait réellement un endroit où aller. Les parents de James n'avaient pas donné leur accord final, mais au fond Sirius savait bien qu'ils l'aimaient comme un fils, et que jamais ils ne le laisserait sans domicile. Car Sirius comptait bien partir de chez lui dès l'été prochain, et cela en sachant ou aller ou non. Au pire, il s'était mis en tête de voler quelques vieux instruments qui appartenaient à son père afin de se faire de l'argent. Avec son nom de famille et son côté débrouillard, Sirius n'aurait eu aucun mal à se trouver un logement. mais vu que l'occasion de présentait de finir sa scolarité avec son meilleur ami à Poudlard comme en dehors, Sirius sauterait sur l'occasion.

Balançant son sac au hasard, Sirius s'affala sur la banquette en face de Peter Pettigrow. Il pouffa de rire en même temps que James voyant que leur deux sacs avaient atteris exactement au même emplacement: en plein sur Peter. Le pauvre Peter s'en prenait toujours plein la tête malgré lui, il restait quelque peu le bouc émissaire de la bande. Il fallait avouer qu'il passait son temps à les suivre partout, mais qu'il restait tout de même sacrément à la traine. Mais il était au fond très gentil, et il n'osait jamais faire la tête à James et Sirius lorce qu'ils l'embetaient gentiment. Au fond, il devait préférer sa place plutôt que d'être à la place de Severus. Sirius regarda James se demandant pourquoi son ami n'était pas assis à ses côtés. James, sans un mot, se dirigea vers un autre compartiment. A ses yeux et a son attitude, Sirius devina immédiatement la destination de James. Lily, bien sur, encore et toujours.

- James ou tu...okay je vois.

Sirius s'était empêché de terminer sa phrase, tant il était évident que James se devait d'aller voir sa chère Lily. Cette situation devenait de plus en plus enervante, surtout que Lily en question ne pouvait pas piffer les maraudeurs, et que c'était peine perdue. Jamais James n'arriverait à ses fins, jamais. Mais c'était assez drôle de le voir se faire tourner en bourrique par une fille, même si Sirius aurait préféré qu'il cesse d'avoir toujours la tête ailleur. Depuis que James avait flashé sur Lily, son attitude avait changé malgré lui, il semblait faire beaucoup plus attention à son image. Sirius soupira et laissa son ami aller voir sa "chérie". Pendant ce temps, il entama une conversation avec Peter.

Lynn s'incrusta sans prévenir dans le compartiment des Maraudeurs ... disons de ce qui restait de Maraudeurs, d'après ce qu'elle voyait. Elle venait de passer devant le compartiment de Lily, Irina et Meredith, et avait cru mourir de rire en voyant que James n'avait pas attendu le départ du train pour se jeter sur Lily. *En y réfléchissant bien, tu es pareille, se dit-elle en parcourant le couloir à grands pas, à peine arrivée et tu cours voir Sirius.*
Légèrement tendue, Lynn s'était observée dans la porte vitrée une dernière fois avant de la pousser. Elle portait un long pull kaki qui lui découvrait les épaules, une mini-jupe à l'imprimé "baroudeur", une large ceinture en cuir brun, quelques colliers et bracelets, un vague chignon défait et (croyez-le ou non) ... pas de santiags. Ce qui tient de l'incroyable chez une jeune fille qui a passé 10 ans de sa vie à ne porter que des santiags. Là, non. Ce devait être l'été qui l'avait changée. Elle avait aux pieds une paire de fines ballerines recouvertes de velours brun, dont elle avait enroulé les longs lacets jusqu'au haut de ses mollets.
Le sourire le plus éclatant qu'elle ait en réserve aux lèvres, Lynn entra dans le compartiment et compta rapidement les garçons qui s'y trouvaient: deux.

"Salut les mecs!"

Lynn piqua une bise aux deux jeunes hommes, puis s'assit en face de Sirius et lança d'un ton posé et jovial.

"Comment c'était vos vacances? Elles ne pouvaient pas être pire que les miennes, de toutes façons; j'ai passé un été pourri!"

Sans leur laisser le temps de répondre, elle continua sur sa lancée:

"Question: pourquoi je ne trouve que deux Maraudeurs sur quatre? James est déjà en train d'implorer Lily de sortir avec lui, non? Je l'ai vu en passant; après 7 ans, c'est toujours aussi drôle! Mais Remus, il est où? »

A bout de souffle après avoir débité tout ça, Lynn se cala au fond de la banquette et sortit un petit paquet de bonbons de sa poche. C'était un dérivé des Dragées Surprises de Bertie Crochue: des chewing-gums aux pires goûts possibles. Le genre de trucs dont raffolait la jeune fille.


=> Magie magie, la tenue de Lynn: https://2img.net/r/ihimizer/img524/830/2449762351631kristen41hdt6.jpg

Ludivine dormait toujours dix minutes après que son réveil eut sonné. Elle l'avait réglé la veille, ou plutôt avait été forcée à le régler, sur huit heures trente, heure qui restait tout à fait razisonnable, étant donné que les élèves étaient coviés à la gare à dix heures trente, et que, le tems de manger (un quart d'heure), de prendre un bain (une demi-heure) de se maquiller et de s'habiller (un quart d'heure), de vérifier ses valises (deux secondes) et de téléphoner à toutes ses copines Moldues pour leur dire qu'elles lui manqueraient atrocement (vingt minutes), Ludivine prenait à peu près une heure trent pour se préparer, ce qui lui laissait vingt minutes pour emmbrasser ses parents et aller aux Trois Balais afin d'appeler le Magicobus et d'enfin traverser le "mur d'accès" à la voie neuf trois quarts, puis dix pour etrouver ses amis sorciers.

Le petit promlème, c'était que, à neuf heures trente, elle était toujours au lit. Elle se leva aux alentours de dix heures moins dix, complètement à plat.

Elle descendit de son lit, traversa toute la chambre(ce qui faisait un bon bout de chemin étant donné que cette même chambre prenait toute la place du deuxième étage...) et enfin arriva aux escaliers, qu'elle descendit sur la rampe.

Elle entra dans la cuisine et chopa une tartine sur laquelle elle étala une généreuse couche de Nutella.

"Euh... Ma chérie?
_Grumpf?
_Tu sais quel jour on est?
_Grumpf grumpf.
_Eeeeet... Tu n'as aucune réflexion?
_Grumpf. Grumpf?"

Son père lui tendit le calendrier.

Il était écrit en gros caractères impossibles à rater: RENTRÉE DES CLASSES LE 1ER SEPTEMBRE.

La jeune fille lacha sa tartine, sa bouche encore grande ouverte. Ladite tartine tomba bien évidemment du côté du Nutella.

Ludivine avait élaboré une théorie comme quoi Dieu avait fait en sorte que ça tombe toujours du mauvais côté... Pour faire chier le peuple.

La jeune fille poussa un hurlement perçant et courut pour remonter les escaliers, à présent parfaitement réveillée.

Elle les redescendit quelques minutes plus tard, toujours en hurlant. Elle fit la bise à ses parents, puis sortit. Toujours en hurlant.

Une demi-heure plus tard.
Ludivine traversa la paroi et déboucha sur le quai neuf trois quarts.

Elle bouscula tout les premières années et rentra dans le train, rentrant dans le compartiment qu'elle partageait avec les Maraudeurs depuis sa première année.

Elle rentra en trombe, et passa en coup de vent pour faire la bise à tout le monde. "Tout le monde" n'eut même pas le temps de la voir passer. Une demi seconde plus tard, elle était assise sur les genoux de Sirius et souriait de toutes ses dents aux autres occupants.

Depuis qu'ils se connaissaient, Sirius et elle s'amusaient souvent à faire croire à leur entourage qu'il sortaient ensemble.

En général, Sirius se lançait dans le jeu quand Anna Lola Hunter était dans les parages.

Mais là, c'était Lynn qui les regardait d'un air féroce, et elle, elle n'hésiterait pas à déboyauter la batteuse de Poufsouffle...



[Traduction des Grumpf:

"...
_Mouaiche?
_...
_Oui oui.
_...
_Non. Pourquoi?"

Sirius, j'ai pris quelques libertés, j'espère que ça te dérange pas... ]

Sirius avait suivit toute la scène d'un oeil amusé mais tout de fois assez distrait. Il n'avait pas eu le temps de dire ouf que le compartiment des Maraudeurs comprenait maintenant non pas une, mais deux jeunes filles. James n'était toujours pas revenu, et Peter semblait aussi surpris que Sirius. Lynn était à peine arrivée que déjà un flot de paroles sortaient de sa bouche, et ni l'un ni l'autre n'eut le temps de répondre: déjà Ludivine fesait son entrée. S'aprétant à dire bonjour, Sirius se retrouva avec Ludivine sur ses genoux. Souriant à celle-ci, Sirius ne broncha pas, comme s'il était tout naturel que se genoux deviennent un siège pour les fesses de la jeune élève. Il haussa les épaules en regardant Peter, l'air de dire "c'est normal", et il passa naturellement sa main autour de la taille de Ludivine, comme pour stabiliser sa position. Le petit jeu qu'ils avaient lancés de faire semblant de sortir ensemble l'amusait, et Sirius ne réalisait pas que cela puisse faire du mal à quique ce soit, surtout pas a Lynn. Une fois tout le petit monde installé plus ou moins confortablement, Sirius s'appréta à répondre aux questions de Lynn lorce que celle-ci parla la première, suggérant que Ludivine pouvait s'assoir ailleur.

" Ca va j'ai l'habitude, je la virerai en temps voulu" dit Sirius en plaisantant, serrant Ludivine à l'aide du bras qu'il avait placé autour de sa taille.

Un grand blanc se fit, sans que Sirius ne compris trop pourquoi. Il relança donc un sujet, histoire de ne pas passer tout le trajet a regarder par la fenêtre ou a attendre que James revienne. En pensant à James, Sirius réalisa qu'il avait une grande nouvelle à annoncer à ses camarades:

"Hum...sinon...Je suis maintenant non-officiellement un membre de la famille Potter."

Des regards interrogateurs se posèrent sur Sirius qui continua son explication:

" Je veux dire que depuis cet été, je n'habite plus chez moi, et que dorénavent j'habiterai avec James"

Bien évidemment les parents de Sirius n'avaient pas eu leur mot à dire, et cela se voyait dans le regard de Sirius qu'il aurait aimé, au fond, avoir une famille normale qui l'acceptait tel qu'il était. Sirius avait toujours cette façade dure,cet air sur de lui et intouchable, mais de temps en temps, un quart de seconde trahissait ses véritables sentiments. Pour la première fois depuis son départ, il réalisait vraiment qu'il ne remettrait plus les pieds a Square Grimmaud.