Goinfrage de fondue savoyarde (ouvert à tous!)

Invité

Billy écoutait attentivement Jen parler. Il la connaissait à peine mais avait déjà de l'estime pour elle. Amicale et drôle, il la trouvait très sympathique. Elle lui expliqua qu'elle parlait plusieurs langues. Billy fut impressionné, il connaissait peu de gens qui maitrisait tant de langues, dont l'allemand...cela lui fit plaisir, que quelqu'un ici en Ecosse sache parler sa langue! Lui, il ne parlait que l'allemand et l'anglais. Il avait pourtant étudié le français, mais passait ses cours à composer des musiques pour son groupe. Il n'avait presque rien retenu, et le regrettait un peu en cet instant. Il adressa un grand sourire à son interlocutrice qui le lui rendit.

Soudain, il entendit un bruit bizarre et se retourna vers le centre de la pièce. Une fille avait lancé un bol de bonbons, et ils retombaient dans toute la Grande Salle. C'était l'amie française de Jen. Elle se mit a chanter et Billy se demanda ou il avait atterit. Il se tourna vers Jen qui semblait ébahie elle aussi, mais affichait un air qu'il ne parvenait pas à déchiffrer.

Cette fête prenait un drôle de tournant!Il reporta son attention vers l'amie française de Jen, qui continuait toujours son show. Il sursauta un peu lorsque Jen lui prit sa flûte de champagne des mains, et lui souria. Elle jeta sa propre flûte par terre, un intru étant tombé dedant. Il s'apprétait a lui parler, mais elle s'était déjà avancé vers l'estrade et s'apprétait à chanter. Billy se demanda si cette fête n'était pas un karaoké, et il se sentit mal à l'aise. Si elles lui demandaient de chanter...il en avait terriblement envie, mais sans Tobias et Alexender...il n'avait jamais re-chanté devant des gens depuis leur séparation, et ne savait pas il se sentait prèt. Ils lui manquaient tellement! Mais c'était fait, autant ne plus y penser... Il reporta son attention sur la prestation et écouta la chanson. Il fut étonné, la voix de Jen était très agréable et elle chantait plutôt juste.

En voyant que Jen le regardait souvent, et en repenssant a son regard lorsque son amie avait chanté, il se demandait si en fait elles ne faisaient pas tout cela pour l'impressioner. Il eu un petit sourire, mais trouva leur façon de faire un peu trop m'as-tu-vu. Il aurrait préféré qu'elles soient plus simples, juste elles mêmes. Pas besoin de faire tout cela pour l'impressioner!
La chanson se termina et Billy applaudit.Jen retourna directement vers lui, après avoir prit un verre au bar, ce qui confirma ses soupçons.

"C'était très beau, Jen."

Il lui fit un grand sourire et un clin d'oeil amical. Il se demanda alors si il devait aller chanter à son tour. Il n'était pas trop sûr...

Nombre de messages : 211 Age du personnage : 30 Date d'inscription : 22/11/2006

Ludivine avait l'habitude des chansons de Jen. Elle trouvait son amie très douée - et pensait d'ailleurs qu'il était dommage qu'elle n'aie pas intégré le groupe des "Hogwarts Louses" - mais n'était en ce moment pas très encline à ce genre de tergiversation.
Évidemment, quand on est pétée de rire, ce n'est pas facile d'établir des jugements...

"Pff... MOUAHAHAHAHAHA! Jen vierge? C'est celaaaa, oui..."

La jeune fille en avait décidément assez de cette tenue stupide. C'était exessivement sexy pourelle qui avait l'habitude des vêtements plus décontractés. Mais là, Jen poussait le bouchon. L'air qu'elle avait dans le regard en disait long sur ce qu'elle pensait. Et ce n'était surement pas des éloges à la petite française, loin de là...
Elle agita une nouvelle fois sa baguette et sa tenue changea radicalement, une fois encore.
Elle avait maintenant sur elle un top Belt, un pantalon "Pirates Hopster" en velours et des bottines en cuir à cinq boucles. Elle portait au cou un somptueux collier "Dracula" et des mitaines Malvina couvraient ses bras.
Mais cette fois, sa tenue n'était pas la seule à avaoir changée. Ses yeux étaient cernés de noir, et sa bouche peinte en un noir très sombre également.
Elle avança pour la seconde fois sur l'estrade, et, lançant un air de provocation que seule Jen put percevoir, elle entama:

"Mon oeillet fixé à votre iris
Comme narcisse je contemple
Dans ces miroirs entre vos tempes
Le reflet sombre de mes vices

Allongée à même le saule
Tout mon hêtre vous peuplier
Moi peu à peu je me pliais
Devant vos charmes et vos paroles

Madame rose hybride de thé
Belle des nuits au crépuscule
Loin des regrets et des scrupules
Quelques pétales au thym parfait

Madame rose hybride de thé
Ne m'en voulez pas de chercher
Il ne me reste de nous deux
Qu'un souvenir bien vaporeux

Comment voulez-vous que je me menthe
Vos songes rongent mes pensées
Vos ronces me sont destinées
Vous étiez pourtant si charmante

Ne prenez pas cet air genêt
C'est un hasard si mes mains tremble
Dès l'instant où nous sommes ensembles
Sous un conifère enlacés

Madame rose hybride de thé
Belle des nuits au crépuscule
Loin des regrets et des scrupules
Quelques pétales au thym parfait

Madame rose hybride de thé
Ne m'en voulez pas de chercher
Il ne me reste de nous deux
Qu'un souvenir bien vaporeux"

Après un dernier sourire - un peu forcé - elle se dépêcha de descendre de l'estrade, cachant une unique larme qui roulait sur sa joue.
Son amitié avec Jennifer Willing venait d'être rompue.

Inventaire:
Top
Pantalon
Bottes
Collier
Mitaines

Pour écouter la chanson:
Rose Hybride De Thé

Invité

La jeune fille arriva en retard dans la Grande salle, déjà du monde était présent et la "fête" semblait avoir commencé. Deux jeunes filles chantaient à tour de rôles et avait l'air de "s'affronter". Zoé se plaça assez en avant pour pouvoir bien voir les chanteuses.
Zoé était vêtue d'une robe noire avec un petit noeud rouge sur le bas, lui arrivant aux genoux. Elle avait enfilé des guètres noirs et fins lui arrivant sous les genoux. Ses avant bras aussi étaient couverts de gètres fins et noir. Ses cheveux noirs, dégradés étaient détachés et tombaient sur ses épaules. Enfin ses lèvres étaient maquillés d'un rouge sang et ses yeux entourés de noirs.
La jeune Butterfly se fraya un chemin dans la foule et lorsque la jeune fille eut finit sa chanson, Zoé monta à son tour sur l'estrade. Elle avait tellement envie de chanter. Elle prit le micro, jeta un regard aux élèves et commença à chanter.

"Un rêve étrange
Qui me dérange
Un bout du ciel, j'ouvre les yeux, je me lève
Sans que rien autour de moi oh, oh, ne l'enlève

Des hommes étranges
Qui me dérangent
J'en ai rêvé, j'en ai touché sans les voir
A mon tour je me suis vu devenir

Superstar, oh oh...
A chacun sa gloire, oh oh...
Il n'est jamais trop tard, oh oh...
Superstar...

Un geste étrange
Qui me dérange
Je ne vois pas le vrai du faux de ce monde
Ca ne ressemble pas à mon rêve, pas une seule seconde

Des lumières étranges
Qui me dérangent
Pour que chacun puisse enfin bien se faire voir
A mon tour je me suis vu devenir

Superstar, oh oh...
A chacun sa gloire, oh oh...
Il n'est jamais trop tard, oh oh...
Superstar..."

A Ecouter:https://www.youtube.com/watch?v=LjWw3CydUHk

Zoé s'arrêta après avoir fait duré la dernière note. Elle souria à ceux qui l'avait écouté et descendit de l'estrade non pas par les escaliers mais fit un petit bond pour se retrouver sur le sol. La jeune fille prit alors place dans un coin. Elle aimait bien chanter mais ce n'était pas pour ce faire remarquer...

Nombre de messages : 179 Age du personnage : 33 Date d'inscription : 24/04/2007

Meredith s'ennuyait ferme. Elle était présente depuis le début de ce qui aurait être une dégustation, mais qui ressemblait plus à un affrontement entre l'organisatrice et ce qui semblait être son amie. Enfin, pour être plus précis, ce qui semblait ne plus être son amie.
Elle était venue parce qu'Irina et Lily venaient, point barre.
Meredith ne voyait aucun attrait à ce genre de festivités. Elle trouvait ça puérile.
Elle devait pourtant l'avouer, les chanteuses chantaient bien. Tout d'abord, une petite chansonette totalement idiote, mais qui reflettait l'imagination de son interprétatrice. En effet, l'imagination, en magie, était plus que nécessaire.
Ensuite, une jeune fille à la voix magnifique qui se mit à chanter une chanson ressemblant beaucoup à un tssu de mensonges fit son apparition.
La première remonta sur l'estrade, totalement "gothifiée". Cela semblait en être fini de tout lien autre qu'haineux entre les deux jeunes filles. La chanson de la blonde aussi était très bien chantée.
Ce fut au tour d'une jeune fille toute autrement construite de monter sur la scène. Il fallait bien avouer que les trois élèves chantaient bien, et même très bien.
Le visage de Meredith en restait impassible, voire inexpressif.
La troisième vint la rejoindre à sa table, semblant peu désireuse d'aplaudissements.
Meredith avait pendu à son cou un pendentif tout simple, se terminant par une sphère d'améthyste.
Elle portait une longue robe noire et blanche de style médiévale. Elle aurait pu porter un baggy que cela n'aurait quasiment rien changer: Meredith restait superbe dans n'importe quelle situation. Même si sa peau devenait verte, elle restait sublime.
Elle avait avec elle une lyre, au cas où il faudrait calmer tout le monde... Sa musique était magique, et pouvait tuer quelqu'un si elle le désirait. Là, il s'agirait plutôt d'endormir... Mais on en était pas encore à ce point.

Robe: http://www.zoralhuppee.com/sections/Images/robes/med2

Nombre de messages : 69 Date d'inscription : 30/04/2007

James ne voulait pas spécialement participer à la dégustation organisée par l'école, mais au bout de quelques heures passées dans sa chambre à étudier, son ventre commença à gargouiller, et celui-ci se dit qu'après tout, passer grignoter quelque chose dans la Grand Salle n'allait pas le tuer. Il passa chercher Peter mais il n'était pas en vue, Sirius était surement en train de draguer, et Remus était déjà présent dans la grande salle. James descendit donc dans la salle, portant un pantalon noir simple et une veste blanche qui fesait parti de l'uniforme de base de l'école. Il arriva lorce qu'une jeune fille terminait une chanson, et James lanca un regard à Lupin l'air de dire "qu'est ce que c'est que ce délire?". James trouvait cela amusant de voir des élèves chanter, il alla donc s'assoir le sourire aux lèvres. Il dit un rapide bonjour aux gens autour de lui et un clin d'oeil à Meredith, qui était non loin de sa place. Il se servit presque immédiatement, il avait vraiment faim depuis le temps qu'il révisait dans sa chambre...

Il semblait y avoir une étrange tension dans la salle, sans doute liée aux chansons ou aux jeunes filles qui venaient de chanter. James trouvait que les filles avaient toujours l'art de se disputer pour rien, et ne fit donc pas très attention, comme la plupart des garçons assis à la table.

Nombre de messages : 179 Age du personnage : 33 Date d'inscription : 24/04/2007

Un clin d'œil. James Potter venait de faire un clin d'œil à Meredith Adhonores, autant dire Adhonores comme il l'appellait souvent, membre des plus officiels possibles des Mortes Vivantes, meilleure amie de Lily Evans, soit la meilleure amie de la pire ennemie de James Potter. Ce même James qui venait de lui faire un clin d'œil - disons le bien - amical.
C'était quoi, ce délire?
Dans la gamme de toutes ses expressions inexpressives, Meredith choisit de laisser filtrer la surprise. Ou plutôt... Elle la laissa filtrer à sa manière. C'est-à-dire qu'elle ne laissa rien filtrer du tout. Elle resta donc impassible.
Soupirant, elle se dit que, pour une fille qui était censée manger de la fondue dans la joie - inexpressive - et la bonne humeur - insexpressive - , elle avait drôlement faim.
Voyant que la jeune Serpentarde ne se décidait pas à lui adresser la parole, elle choisit de se rapprocher de James.

"Où sont les Patafixés?"

Il était à noter que Meredith qualifiait de "Patafixés" Sirius et Peter. Elle ne considérait pas Remus comme un Maraudeur à part entière, car elle considérait que faire partie des Maraudeurs égalait à accepter le fait d'être un idiot fini - ce qui, pour les incultes, est une insulte - et que pour rien au monde elle n'insulterait Remus Janus Lupin, le seul qui connaisse le secret de sa naissance.
Quand elle le vit avec Iseult, elle eut un petit pincement au cœur.
Mais, après tout, il ne lui appartenait pas. Il faisait ce qu'il voulait...

Nombre de messages : 245 Age du personnage : 33 Date d'inscription : 07/02/2007

Irina, toujours assise sur son banc luttait en silence contre la folle envie qui lui prenait de museler toutes ces donzelles en rutes faisant étalage de ce qu'elles qualifieraient de leurs charmes tout en se ridiculisant. Une belle chasse à l'homme en soit. Pire que l'accouplement des gazelles. Remerciant intérieurement Merlin lorsqu'elle vit arriver Mérédith, elle se leva et alla la rejoindre. Elle y allait presque gaiement, aussi gaie puisse - t - elle être jusqu'à ce que Mérédith ne se mette à engager la conversation avec James Potter, co-chef et co-roi des Maraudeurs, mais sans son éternel et fidèl comparse Sirius Black, le co-fondateur, fait au combien étonant de les voir l'un sans l'autre. Soit l'un s'était échapé de la prise de l'autre pour vérifier une quelconque blague foireuse, soit ... Non il n'y avait que cette possibilité là. Irina regarda donc attentivement tout autour de la pièce pour vérifier si Black ne s'était pas planqué sous une table.

Aprés n'avoir reperé aucune trace de ce maraud, elle finit par capituler et s'assoir aux cotés de Mérédith aprés un acerbe et ironique :
" Quelle bonne soirée n'est ce pas." lancé sur un ton aussi glacial qu'à l'habitude.

Nombre de messages : 179 Age du personnage : 33 Date d'inscription : 24/04/2007

Meredith se désintéressa de James, pour reporter son regard sur Irina.

"N'est-ce pas? Je m'amuse beaucoup..."

Elle ne laissa passer aucune autre émotion qu'un désintérêt total, ce qui n'est, entre nous, pas une véritable émotion.
Machinalement, elle se saisit de sa lyre et commença à en jouer, accompagnée par un petit air qu'elle fredonnait en fixant le vide devant elle.

"Rien n'est jamais acquis à l'homme. Ni sa force
Ni sa faiblesse ni son cœur. Et quand il croit
Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix
Et quand il croit serrer son bonheur il le broie
Sa vie est un étrange et douloureux divorce

Il n'y a pas d'amour heureux

Sa vie elle ressemble à ces soldats sans armes
Qu'on avait habillés pour un autre destin
A quoi peut leur servir de ce lever matin
Eux qu'on retrouve au soir désarmés incertains
Dites ces mots ma vie et retenez vos larmes

Il n'y a pas d'amour heureux

Mon bel amour mon cher amour ma déchirure
Je te porte dans moi comme un oiseau blessé
Et ceux-là sans savoir nous regardent passer
Répétant après moi les mots que j'ai tressés
Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent

Il n'y a pas d'amour heureux

Le temps d'apprendre à vivre il est déjà trop tard
Que pleurent dans la nuit nos cœurs à l'unisson
Ce qu'il faut de malheur pour la moindre chanson
Ce qu'il faut de regrets pour payer un frisson
Ce qu'il faut de sanglots pour un air de guitare

Il n'y a pas d'amour heureux

Il n'y a pas d'amour qui ne soit à douleur
Il n'y a pas d'amour dont on ne soit meurtri
Il n'y a pas d'amour dont on ne soit flétri
Et pas plus que de toi l'amour de la patrie
Il n'y a pas d'amour qui ne vive de pleurs

Il n'y a pas d'amour heureux
Mais c'est notre amour à tous deux."

Se souvenant de l'air exaspérée de l'aspirante Mangemorte lorsque les autres filles avaient fait étalage de leur "talent", elle se justifia sans trop le vouloir.

"Non, Irina, je n'ai de vues sur personne. Mais je trouvais que ça allait bien avec la situation..."

Nombre de messages : 245 Age du personnage : 33 Date d'inscription : 07/02/2007

Mérédith porta son regard sur Irina puis se saisit de sa lyre. C'était toujours un ravissement que de l'entendre jouer d'un quelconque instrument, chanter ou fredonner. C'était intense, et magique. Les autres ne chantaient que comme de simples moldues, quel était l'interet, il n'y avait qu'à acheter une de ses crèpes noires qui tournent, et le résultat aurait été beaucoup plus satisfaisant. Irina s'alongea sur le banc tandis que Mérédith entamait sa chanson, elle rapprocha ses pieds de ses fesses, ses bras tombant de chaque coté. Pour n'importe qui n'ayant pas l'habitude, la musique de Mérédith plongeait dans une sorte de transe qui se terminait pas un évanouissement, mais merci Merlin, celle ci ne faisait pas étalage de son don et se contentait de chanter doucement, si bien que les urluberlu en costume de clown n'avait absolument pas été genés. Lorsque la jeune semi-dryade s'arrèta et s'adressa à Irina, celle ci laissa flotter sur ses lèvres une ombre de sourire que seule Mérédith pouvait percevoir et identifier, puis elle se figea à nouveau dans son expression glaciale habituelle.

- Tu as toujours su diagnostiquer les situations tandis que je ne perçois que les mauvaises augures. J'en déduis que celle dans laquelle nous sommes embarquées malgré nous est ... Pitoyale ? Ridicule ? Baveuse ? J'n'arrive pas à choisir.

Nombre de messages : 179 Age du personnage : 33 Date d'inscription : 24/04/2007

Meredith fut effectivement la seule à percevoir le mince sourire d'Irina.
L'année précédente, dès que Meredith empoignait un instrument - n'importe lequel - avec la douceur qui la caractérisait quand elle se saisissait d'un objet ou qu'elle caressait un animal, Irina savait qu'elle se devait de sortir de la pièce, car elle ne supporterait pas la mélodie.
Mais, depuis le début de leur sixième année, la jeune sorcière semblait mieux supporter. Peut-être que les évènements ayant surgis durant leur cinquième année consécutive à Poudlard l'avaient changé...
Si Meredith avait eu une expressivité un tant soit peu normale, elle aurait alors laché un rire mélodieux, chantant, presque envoûtant, qui aurait captivé le regard de toutes les personnes qui ne l'étaient pas encore en tant normal. Je dis bien "en temps normal", car la présence de ses petites prétentieuses affables et tellement prévisibles attirait bien évidemment toute l'attention des collègiens.
Si Meredith avait été normale par rapport à ses expressions, donc, elle aurait ri. Changer Irina? Changer Irina Eva Norgoth? Cette même Irina qui était l'héritière de la très réputée famille des Empoisonneurs? C'était absolument ridicule.
La jeune fille ne le montra pourtant pas, toujours cachée derrière son masque d'inexpressivité.
Elle fixa ses yeux dans ceux de son amie, pensive, un ton très inspiré - donc pas inspiré du tout - dans la voix.

"Difficile d'émettre un choix, effectivement... Je dirais que l'atmosphère qui règne est... Triste. Mais triste d'une manière superficielle. Deux amies de toujours se séparent sur le son d'une chanson ironique. Comme c'est...
Assourdissant.
N'ont-elles donc aucune pudeur, aucun sens moral? Je dirais plutôt qu'elles aiment se faire remarquer. Point-virgule.
Il me semble également apercevoir un coulis de mièvrerie absolument écœurant...
Comme le dit si bien Jenesaisplustropqui, "l'Amour, c'est très surfait"..."

Nombre de messages : 69 Date d'inscription : 30/04/2007

James regardait les jeunes filles parler, de loin, sans trop comprendre de quoi elles parlaient. Il s'agissait visiblement d'une dispute, encore une histoire de filles. Il s'était contenté d'un sourire amusé lorce que Meredith avait parlé de "patafixés" pour parler des Maraudeurs. Il était vrai que quelques élèves ne les tenaient pas vraiment en affection, bien qu'ils n'aient rien fait de mal à ces personnes-ci précisemment. Les gens étaient beaucoup trop sérieux aux yeux de James, et il était souvent en train de se demander ce qu'il aurait fait sans Sirius et Lupin. James ne comprenait pas non plus cette espèce d'obsession que tout le monde semblait avoir pour le chant ces jours-ci. James sourit en se disant que c'était surement la pleine lune, les gens se comportaient étrangement...

Nombre de messages : 379 Age du personnage : 33 Date d'inscription : 17/06/2006

Jen adressa un sourire ravi (et ... pifiou ... essoufflé ... pfiooouuu) à Billy.

"C'est vrai? Merci ..."

Mais sa bonne humeur disparut bien vit quand elle entendit les premières de "Rose hybride de thé". Un heureux souvenir s'imposa dans son esprit: sa rencontre avec Ludivine. Le lendemain de la rentrée (de 1ère année pour la française, et de 3 ème pour Jen), elle l'avait sauvée d'un mauvais pas: McGonagall était sur le point de lui coller une looongue retenue, car elle l'avait surprise au beau milieu d'un couloir infesté de Bombabouses. Il s'était ensuite avéré que c'était Ludi qui avait jeté les criminelles Bombabouses.
Ainsi, à chaque couplet, un souvenir revenait brusquement dans la mémoire de Jen. Ludi l'embrassant affectueusement sur le quai de King's Cross ... Ludi lui sautant dans les bras alors que leur équipe de Quidditch venait de gagner la Coupe ... Ludi pleurant sur son épaule après sa rupture avec Jeremy ... Ludi lui chantant "Joyeux anniversaire" pour ses 15 ans devant tout Poudlard ...Ludi préprant une soupe à la tomate dans son chaudron en plein cours de potion ... Ludi lui offrant une paire d'escarpins introuvables ... Ludi assise devant la cheminée de leur Salle Commune ... Ludi fouillant la Réserve à 02H du matin ... Ludi assise dans l'encadrement de la fenêtre de la Volière, chantonnant en regardant le parc ... Ludi riant aux éclats ...
Pleine de rancune, d'amertume ... et de tristesse, Jen détourna le regard en espérant que personne (et surtout Billy) n'ai remarqué qu'il s'était embué. Après avoir sêché ses yeux noisettes, elle les reporta sur Ludi et tenta de s'auto-persuader avec mépris:

*Pfff ... elle est affligeante à se ridiculiser comme ça, avec ses tenues et chansons tape-à-l'oeil.*

Baissant les yeux sur ses killer boots, Jen se rendit compte avec accablement que sa pensée s'accommodait aussi bien à Ludi ... qu'à elle-même.

*Fini de se donner en spectacle, j'en ai marre! Un garçon qui ne se laisse pas séduire par des avances bien lourdes et des tenues vulgaires n'est pas coincé; il est censé et très intelligent. C'est désolant, ça m'attire encore plus ...
Bon, qu'est-ce que je fais? Je laisse tomber ... Ou je tente ma chance ... une dernière fois ... De toute façon, je suis tombée encore plus bas que l'Enfer, qui est bien bas.*

Après avoir ainsi cogité, Jen murmura un "Excuse-moi une seconde" à Billy, et se rendit rapidement derrière le bar, où personne ne passait. Elle reparut quelques secondes après, vêtue d'une façon bien moins sexy, bien plus simple, plus naturelle et plus élégante.
Elle portait un chemisier à manches courtes en soie d'une bleu très foncé orné d'un jabot en dentelle blanche. La jupe volante qu'elle avait était taillée dans le même tissu et, légèrement retroussée, laissait voir plusieurs jupons semblables assortis au jabot de son haut. Ses longs cheveux étaient lâchés, et elle chaussait des escarpins blancs à bouts bleu foncé.
Très embnarassée, Jen retourna au côté de Billy. Elle se racla la gorge, ne sachant pas trop quoi dire; c'était sûrement la première fois qu'elle s'excusait. Un coup d'oeil à Ludivine lui donna une bouffée de courage. Elle se tourna vers le jeune homme, inspira profondément, déglutit, et se lança:

"Hum .. désolée de ... de m'être "légèrement" donnée en ... en spectacle."

Elle eut un petit rire gêné, et, pour se donner une contenance, avala d'une traire le contenu d'un verre qui se trouvait à la portée de sa main. C'était de la vodka. C'est très fort. Elle n'en laissa (quasiment) rien paraître, mais cela lui arracha la gorge, et elle eut de nouveau les yeux embués. Après quelques secondes d'intérieurs "Râââh, c'est horrible", elle se mit à tousser violemment tout en riant ... nerveusement.

HJ: Pour la tenue, regardez mon avatar, et imaginez-vous une jupe assortie ...

Chaussures: http://www.linternaute.com/femmes/luxe/0605-chanel/diapo-produits/images/chanel-3.jpg